La Plagne : Aérolive, le paysage avant tout 

La télécabine sans vitre constitue une attraction à La Plagne, qui ne la mettra pas en place sur d’autres remontées.

Le télésiège Chalet de Bellecôte, construit à partir des composants récupérés sur le télésiège de la Traversée, a été inauguré le 25 juillet à La Plagne. Mais c’est surtout le TC10 des Glaciers, rejoignant le sommet de 3 080 mètres, qui a retenu l’attention, grâce au dispositif Aérolive, très médiatisé.  

Attraction mûrement réfléchie

Les télécabines sont ouvertes pour un voyage ascensionnel cheveux au vent, été comme hiver.  » Harnachés, les passagers sont en prise directe avec l’environnement « , relate Jacques Chaudan, directeur technique de la Société d’aménagement de La Plagne (SAP). De nombreuses idées d’activités avaient fusé lors des premières réunions,  » comme celle d’une cabine noire permettant un escape game, des scénarisations différentes pour les enfants… Puis la piste des passagers avec les pieds dans le vide a été explorée, puis abandonnée à cause de problèmes techniques et sécuritaires « , retrace le maître d’ouvrage. 

Retours et duplication

Le côté aérien se prête bien au site qui offre une vue atypique. Beaucoup d’autres stations sont d’ailleurs intéressées par ce genre d’aménagement.  » Suite à Mountain Planet, POMA a reçu de nombreuses demandes pour Aérolive, notamment en France, en Europe, et même en Chine « , révèle Mathieu Babaz, responsable innovation, R&D chez POMA. L’attractivité d’Aérolive constatée durant son ouverture une semaine avant le 25 juillet, plaide en sa faveur.  » Nous avons volontairement bridé notre capacité afin d’acclimater les équipes et de roder le système. Il y a eu immédiatement une demande et elle ne semble pas près de s’épuiser « , explique Jacques Chaudan. La SAP ne souhaite pas pour autant développer le dispositif sur d’autres remontées  » car c’est le site qui fait l’expérience et non la cabine en elle-même « , note  celui qui annonce de nouvelles idées pour d’autres appareils.